24.6.10

Robe d'été smock

J'ai appris à faire les smocks à la machine depuis l'été dernier. J'ai du faire des guêtres dorées pour un costume de super héros. J'ai un pied de biche un peu spécial avec une rainure pour guider l'élastique et une pointe à l'arrière pour accrocher la boucle de l'élastique. Il m'a suffit d'augmenter la pression du pied de biche sur le tissu pour faire en sorte que l'élastique reste bien dans la rainure. Le point utilisé est un peu spécial. C'est comme un zig zag fait en plusieurs piqués, ce qui permet avec l'utilisation du pied de biche que l'élastique ne soit pas piqué avec le point. Sinon le tissu ne pourrait coulisser lorsqu'il doit être froncé.
J'ai utilisé un fil élastique à double et j'ai bien fait car une petite partie de la fin d'une des lignes a cédé lorsque je fronçais la robe (même en prenant milles précautions).

J'avais un superbe coupon de tissu italien du créateur Etro (merci Daniela). J'espère lui avoir rendu justice. Bizarrement je n'utilise que très peu les tissus imprimés.

La réalisation était plutôt simple sachant que j'ai utilisé toute la longueur du tissu ourlé en haut et en bas. J'ai vaguement mesurée la longueur que je devais couvrir avec les smocks (haut aisselles/pointe de la taille) et j'ai tracée des lignes à la craie tout les deux centimètres. Le plus long a été de coudre les 14 lignes d'élastique. Ensuite j'ai froncé le tissu sur les élastiques, en faisant attention de bien répartir les fronces, ne pas casser les points ou l'élastique. Pour finir j'ai cousu les deux bords ensemble pour former un tube.

Je me suis rendue compte qu'il y a une très bonne raison pourquoi ces robes ont des bretelles : elles ont la fâcheuse tendance à descendre dès que les bras sont levés à l'horizontale ou au dessus... La deuxième photo montre les bretelles qu'il faut encore que je couse (ruban marron satiné fin tressé à trois brins).

Me voilà parée pour l'été (un vrai été, avec de la chaleur et beaucoup de soleil).

Détail du haut de la robe

2 commentaires:

Môman a dit…

Magnifique. Et le mot est faible!

Môman a dit…
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