28.4.14

Bunting, petits drapeaux pour toutes les occasions

Certains jours la  réponse "parce que" tout simplement s'applique particulièrement. 
Bunting, ou ces petits drapeaux triangulaires, sont particulièrement utilisés dans les pays anglo-saxons pour marquer un évènement.  On pouvait en voir partout pour le jubilé de la Reine, pour la naissance du prince Georges, ou même lors des matches de foot.  
Cela faisait très longtemps que je voulais en faire, il me fallait juste trouver le tissu adéquat. 

J'ai hérité d'anciennes chemises de mon papa (elles ne lui vont plus, c'est la raison de l'héritage, mon papa est en plein forme). Le tissu est rayé... Des rayuuuuures ! 
J'ai vraiment essayé de leur redonner leur chance en les proposants à des hommes de ma connaissance. Mais le tissu fin n'est plus à la mode. 

Donc, je me suis sacrifiée. Enfin, plutôt j'ai sacrifié les chemises. Et j'ai décidé de les utiliser pour faire ces petits drapeaux. Bien évidemment mon papa ne sait rien de tout cela et ne le saura jamais, nous sommes bien d'accord ?! 

Pour faire du bunting, c'est très simple, il vous faut :
- du tissu pour faire les triangles
- du biais pour accrocher les triangles

Le tissu utilisé était un coton très fin, j'ai décidé de doubler les triangles et de les coudre deux-à-deux. Habituellement, avec un tissu plus épais, ce n'est pas nécessaire. Certains utilisent aussi un ciseau cranteur, ça va beaucoup plus vite.

A la place du biais, j'ai utilisé une bande de coton sergé. J'adore le résultat.

Felicity vous présente avec fierté le résultat.
Une fois les triangles coupés, ce qui a pris le plus de temps c'était de les coudre deux-à-deux. Il y en avait plus de 20 à faire. Et ensuite de les repaser pour les mettre bien à plat. C'est dans ces moments là que la télévision devient notre meilleur ami, surtout les émissions en replay.

C'est bientôt fini ? Combien d'autres faut-il encore que je fasse ?

Le tissu avait 4 motifs différents, voici comment je m'y suis retrouvée pour faire des séries de triangles identiques. 

Flower power

Epinglés et prêts à être cousus

La dernière étape : couture de la bande
A la question "Que fêtes-tu avec ton bunting ?" je réponds "Les rayuuuuuuuures!".

21.4.14

Fait de beaux rêves

Facebook est un outil fantastique. Après avoir lu un article du Guardian avec un patron pour faire une couverture d'emmalliotage, j'ai pu demander aux mamans de mon entourage ce qu'elles en pensaient et si elles avaient utilisé cette technique. 
Cette couverture fait partie des idées de cadeaux pour jeunes parents. En revanche, ce cadeau prend un parti : emmailloter les bébés. 

Au Royaume Uni, c'est une pratique encore répandue, et on y conçoit son utilité pour garantir à certains nouveaux-nés et leurs parents de nuit plus tranquilles, voir juste du sommeil, tout court. 
L'affaire est différente en France, où ça ne se fait plus. En tout cas, pas sous ce nom. Certaines de mes amies françaises parlent de pratique très similaires sans prononcer le mot "emmaillotage".

Après un sondage rapide sur Facebook, une moitié était pour, l'autre contre.
Voici le résultat, présenté par Caroline la poupée : 


Le tissu est une flanelle douce avec un imprimé d'animaux de cirque avec un biais rouge acheté dans le commerce.
Le patron est issu d'un article du Guardian. La prochaine fois, je rallongerai les noeux pour qu'ils puissent être attrapés lorsque la couverture est ouverte. J'arrondirai aussi le coin en bas, ça simplifiera la couture du biais.  

L'emmaillotage en 5 étapes :

1. Mettre son bambin au milieu de la couverture, aligner les épaules avec le haut de la couverture. 



2. Plier le coin inférieur sur les jambes gigotantes du nouveau-né.



3. Replier un premier coin vers le coin opposé et rentré le tissu sous l'épaule du petit bout de chou. 


4. Reprenez la troisième étape avec le coin restant. Pensez à coincer le coin restant sous l'épaule de votre petit ange. 



5. Et enfin, faites un double-noeux en vous assurant que votre merveille puisse respirer sans problème. 


12.3.14

Ardéchois et parfumés : les petits sachets de lavande


J'ai une partie de mes racines en Ardèche.  Les hivers rigoureux et les étés secs sont la manne de ce petit buisson de lavande.
Un fois la floraison terminée, en septembre, le buisson commence à sécher. C'est le moment de ramasser les tiges de lavande et de continuer à les faire sécher dans une caisse en bois ouverte. Un grenier sera parfait pour accueillir votre lavande.

Quelques mois plus tard, lorsque les tiges et les fleurs de lavande sont bien sèches, détachez les fleurs de leur tige. II va y avoir de la lavande un peu de partout, les fleurs ont pour habitude de faire des bonds, ça fait parti du jeu.

Il y existe de nombreuses façon de faire des sacs de lavande. On peut fait de petits sacs cousus sur trois cotés qui seront ensuite fermé par un ruban noué, des petites peluches avec un petit sac de lavande a l'intérieur, ou encore des sacs cousus sur 4 cotés.

Je cherchais une idée de cadeau pour le mariage d'un couple d'amis. Du coup, j'ai fabriqué des petits sacs pour lui et sa future épouse avec un coeur brodé à la machine. J'ai ajouté une attache en ruban afin de pouvoir choisir entre les pendre sur des cintres ou les mettre dans dun tiroir.

Le tissu et les rubans étaient des restes de projets précedents. La lavande vient du jardin de ma maman.


La presentation de ce cadeau était importante et est restée simple.


J'ai fait un autre petit sac pour l'anniversaire d'une amie. J'ai ajouté un bouton pour le fun...Je ne suis pas certaine que ca fonctionne vraiment. Qu'en pensez-vous ?

4.3.14

Doux comme de la soie

Il y a des robes, des jupes et des petits qui ne se tiennent pas tranquilles. Ils se tordent quand on marche, ils remontent, ils ne nous laissent pas tranquille. Mon amie Kate est la reine des jupes courtes et connait très bien comment les dompter. Elle a partagé son secret, que je vais moi-même partager : les fonds de robes en soie. 

Ils vous tiennent chaud quand le temps fraîchit, ils sont frais quand il le faut et surtout, ils fournissent cette couche nécessaire entre votre peau et le tissu de votre habit.  
Le haut, patron copié d'un haut stretch
Il faut maintenant trouver du tissu. J'avais ouïe dire d'un tissu en ville qui vendait leur stock de soie. Je flânais en ville, en attendant de rencontrer un ami... Et bizarrement je me suis retrouvé dans ce magasin. J'ai acheté 4 tissus différents avec des idées pour chaque (un foulard, une robe, un fond de robe...).  The next steps was finding some fabric. Je me suis décidé pour ce tissu de couleur saumon, plutôt neutre afin d'être invisible sous la plus-part de mes habits.

Un des surprise lorsqu'on fait son propre patron
Je n'avais pas de patron que j'aimais. Je voulais un haut en triangle pour pouvoir le mettre avec un robe qui a une bulle sur le devant.

Le résultat est plutôt bon et ce tissu, même étant de la soie, était facile à coudre. J'ai appris quelque chose en revanche, il faut travailler la soie très rapidement. Le tissu s'effiloche juste en le regardant, même si on ne le touche pas. Je n'ai pas utilisé ma surjeteuse pour les bords car cela aurait créé de l'épaisseur. J'ai fait des coutures anglaises ou caché toutes les coutures comme je le pouvais.



Le petit triangle sur le coté a été rajouté afin de lier le coin du triangle avec le reste de la robe. Je n'avais pas anticipé ce problème au débute. Aaah les joies de faire ses propres patrons.


Et vous ? Quel est le dernier ouvrage que vous avez réalisé sans patron ?

25.2.14

Passepoils, passepoil, tu me passes le poil ?

Un passepoil, ça vous dit quelque chose ?

Un passepoil est une bande de tissu coupé dans le biais qu'on utilise principalement pour embellir un ouvrage. Il est possible d'y insérer une cordelette afin de le rigidifier. On trouve des passepoils un peu de partout, sur les sacs à mains, coussins, les poches plaquées...
Il est possible de l'acheter tout fait. Il est aussi très facile à faire soi-même.

Je voulais faire des nouvelles housse au canapé futon. D'ailleurs quand j'ai fait un saut au magasin de futons, je pensais demander les prix des matelas. La vendeuse était occupée, je me suis donc assise sur un futon pour patienter. Erreur ! Ne jamais s'assoir sur les canapés ! Quand la vendeuse s'est libérée, j'avais déjà acheté le futon dans ma tête et non juste le matelas. Je suis donc sortie du magasin avec un canapé entier... Le matelas est en trois parties et ne forme pas cette bosse habituelle et inconfortable. Le canapé est aussi livré avec deux gros coussins rectangulaires afin de raccourcir l'assise.   

Au début je pensais faire la housse du matelas. Une discussion avec ma Nonna-pleine-de-sagesse a suffit à ma convaincre que la vie est trop courte pour faire des housses de matelas. Je suis donc retournée au magasin pour acquérir cette housse d'un ton neutre. Ma Nonna avait raison (encore un fois).

Quelques temps plus tard, je suis revenue d'Ikea avec du tissu (qui n'était pas du tout sur la liste de courses). Les tissus d'ameublement d'Ikea sont de bonne qualité, j'en avais déjà utilisé pour faire ma première poire.  Il est évident que je suis revenue avec, entre autres, du tissu rayé. Ce qui fera sourire ma maman.

La première étape : mesurer les housses originales et y ajouter la marge de couture. J'ai l'habitude de couper mes patrons fait-maison un peu serré. Puis on mesure la quantité de passepoil. Pour ces housses, c'était plutôt simple : 4 fois le grand rectangle.  

Le tissu une fois réuni avait un dessin très sympa. 

Maintenant il faut fabriquer le passepoil. Ce lien donne une explication très détaillé pour faire du passepoil en continu (oui oui), et les photos sont très explicatives.

Un look plus traditionnel (surtout chez moi) et plus de couleur pour un salon plutôt monochrome.

Le passepoil donne vraiment une belle finition et un galbe à ces housses. C'est aussi un moyen sympathique afin de séparer deux tissus différents.

31.1.13

Veston Steam-punk

Challenge : Veston XL en lainage tourengeau avec devant asymétrique et 10 boutonnières,  en utilisant un patron fait main jamais essayé, en 8h sans possiblité de se planter.

Top chrono !


Je pose, j'épingle, je coupe, je pose, j'épingle, je coupe...comment ça deux cotés gauches?

Fente du patron sur la doublure

Certains utilisent des tables, moi c'est au sol.


Doublure coupée et cousue (ira-t'elle avec l'endroit, mystère...)


Devants et parures avant la triplure. L'asymétrie se voit bien ici. Je ne vous cacherai pas qu'une parementure a été recoupée au moins une fois.


Les tissus après la triplure ont une tenue particulière que j'aime beaucoup. Je deviens aussi une snob de la triplure de bonne qualité, le résultat est plus net et sans plis repassés. 

Connaissez-vous la triplure extensible ? Et bien si, ça existe. Je n'ai encore pas trouvé de projet pour essayé, il n'est que question de temps me connaissant.


Essai de couleur avant de commencer les boutonnières (à la machine, je ne me suis pas encore lancé à les faire à la main).


Les boutonnières à la machine avec un pied adéquat, un tissu épais avec triplure, c'est - presque - du bonheur.
Presque fini


Résultat fermé pas encore assez repassé. J'ai gagné ma bataille avec les plis du lainage à coup de patemouille et patience, beaucoup de patience.


Col asymétrique et 8 des 10 boutonnières


Le géant (1m92) et son veston. Il a l'air très sérieux là. Je pense qu'il est content, mais j'ai un peu peur aussi.


Un géant steam punk, tout beau, le jour J du mariage d'amis.
(Je fais mes excuses à l'amie que j'ai découpé sur la photo, je ne lui avais pas demandé si je pouvais l'utiliser)

Conclusion 
  1. Pour les vestons, il faut faire des parementures pour le bas et l'intérieur des emmanchures. Sinon la doublure essaye de s'échapper de tout les cotés malgrè des coutures à l'intérieur et un repassage impeccable.  J'ai repris quelques mois plus tard les deux emmanchures du veston et le bas en faisant des points invisibles à l'intérieur du veston. J'y ai passé quelques heures, ça en vallait le coup.
  2. De belles boutonnières ne sont pas qu'une question de pratique. Un tissu épais qui ne glisse pas aide franchement.
  3. Coudre des boutons en ligne droite est bien plus difficile qu'il n'y paraît. J'ai repris 4 boutons par la suite.
  4. Je peux faire mes patrons...à partir de blocs. Il faut que je me fasse mes blocs, il faut que je me fasse mes blocs, il faut que je me fasse mes blocs.
  5. Non est un mot qui existe et qui peut être utile dans certains cas, à utiliser avec modération.

19.1.13

Années 20, quand tu nous tiens

L'été dernier, j'ai été conviée au mariage d'amis proches. Le thème était les années 20, avec une amie, nous nous sommes ruées sur le net pour trouver des patrons pour nos robes.
Plusieurs semaines plus tard et sans patron, nous avons dû nous résigner et faire nos propre patrons.

J'ai un blocage psychologique lorsqu'il s'agit de faire mes propres patrons. J'ai tenté en vain de trouver  des cours pour faire des patrons, ma nonna favorite ma donné tout le nécessaire pour faire mes patrons (à deux reprises, j'ai honte). Et les quelques tentatives que j'ai faite ont été plutôt infructueuses. 

En outre, non seulement je voulais faire ma robe pour ce mariage de l'été, je m'étais aussi engagée à faire deux robes pour les petites demoiselles d'honneur et le veston steam-punk d'un ami. Le veston nécessitait lui aussi un patron qui ne setrouvait pas dans le commerce et qui fera l'objet d'un autre billet.

N'ayant pas complètement vaincu mon blocage du patron, je me suis inspirée d'un billet en anglais, qui explique très bien comment faire la jupe. La robe est donc faite d'un haut col en v avec épaules un peu larges (l'été britannique ne vaut pas un été du sud de la France), et d'une jupe mouchoir. Le tout en jersey jaune pale avec de la dentelle extensible et une broche en forme de fleur.

Le patron du haut a été fait à partir d'un t-shirt col en v. Le premier essai était trop étroit, je me suis retrouvée seule à la maison, coincée dans un tube de tissu. Pas très glamour, mais peut-être nécessaire pour l'apprentissage, qui sait.

J'ai ajouté une sorte de brassière sous le haut, le tissu étant plutôt transparent, ainsi que de la dentelle dans le col en V pour ajouter une touche de finesse au haut plutôt simple.

J'ai choisi un jersey afin de simplifier les finissions. Avec le jersey, pas besoin de faire des ourlets, ce qui est très interessant dans le cadre de la jupe mouchoir qui utilise des kilomètres de tissus. J'exagère à peine. De plus, avec les 3 autres projets à faire pour ce mariage, il me fallait du rapide.

La jupe a été montée, après l'avoir surfilée, sur le t-shirt. J'ai ensuite ajoutée la bande de dentelle qui permet aussi de cacher la demarcation.  


Ta daaaaam

La rose est faite ave du jersey, de la dentelle extensible et le pistolet à colle d'un ami (l'ami du veston). 

Détail de la dentelle du col. Positionner ce petit bout de dentelle m'a pris pas mal de temps. Il est pris entre la brassière et le haut du col...Pensez-y et essayez donc. Le résultat est très sympathique. J'ai fait quelques points dans le creux du col en dentelle afin de lui redonner sa forme en v.

Le dos, rien de bien exitant...

Les km et km de jupe

2.2.12

Tricote-moi un mouton 2

Le journal du Guardian a une rubrique travaux manuels. Cette rubrique regroupe le bricolage, la couture et parfois le tricot. J'y ai découvert un article avec un patron pour tricoter son mouton.
Venant de la région lyonnaise, je pense avoir été marquée dans mon enfance par St Exupéry. Je ne pouvais pas laisser passer cette chance ! Me tricoter un mouton, mon mouton...

Donc un mouton, ça a une tête, un corps, une queue, deux oreilles et quatre pattes. Je me suis donc efforcée de faire mes deux oreilles et mes quatre pattes symétriques. C'est n'est pas toujours simple, surtout pour les pattes qu'il faut rembourer de manière symétrique aussi.

J'ai pris quelques libertés avec le patron (comment ça, " t"as mal lu le patron et tu nous barratines! " euuuh, non, non, un peu quoi). Du coup maintenant je sais faire autre-chose que les chaussons.

Voici Millie avec son écharpe :




21.11.11

En se prenant pour Bansky sur tissu

Chris, un grand ami - ami grand (1,93 m oblige) m'a appris à réaliser des pochoirs et à peindre sur tissu. Lui son truc c'est le bois et il est très créatif. C'est donc tout naturellement que nous avons fait un échange de savoirs.

Réaliser un pochoir et peindre du tissu est simple et minutieux.
Il faut d'abord trouver une belle image où faire un beau dessin. Ensuite l'imprimer et le/la laminer avec du plastique. Ensuite découper soigneusement au cuter toutes les formes à peindre.  L'intérêt de laminer la photo est aussi de pouvoir réutiliser le pochoir et de ne pas coller du papier ou du carton avec la peinture.

Ensuite, après avoir patiemment rentrée une planchette de bois dans le t-shirt (pour que l'autre coté du t-shirt reste propre sans peinture), placer le pochoir et prendre ses pinceaux.

Il est conseillé d'imprimer un pochoir par couleur. Dans l'exemple du t-shirt avec le cœur et la petite fille, j'avais deux pochoirs : un pour la petite fille et un pour le cœur.

Il me semble que je tirais la langue en faisant les finitions sans pochoir.

Arbre africain avec de nombreuses feuilles découpées au cuter une à une.

Power
Petite fille de Bansky